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Neuralink implante sa première puce cérébrale dans un humain

Neuralink, la société d’Elon Musk, a réalisé sa première implantation de puce cérébrale dans un humain. Cette avancée révolutionnaire ouvre la voie à de nouvelles possibilités pour les personnes souffrant de paralysie sévère, et pourrait même conduire à la fusion homme-machine.

Dans un monde où la technologie franchit constamment de nouveaux horizons, Neuralink, la société d’Elon Musk, fait un pas de géant. Elle a récemment réalisé sa première implantation dans un cerveau humain, marquant une étape majeure dans le développement d’une technologie visant à assister les personnes souffrant de paralysie sévère. Cette innovation ouvre des portes jusqu’ici inexplorées.

Elon Musk lui-même a partagé cette avancée sur les réseaux sociaux, déclarant : « Le premier humain a reçu un implant de Neuralink hier et se rétablit bien. » Il souligne que les « premiers résultats montrent une détection prometteuse de pics neuronaux ». Cette capacité est cruciale pour que les commandes se déplacent du cerveau au corps.

Poursuivant sur sa lancée, Musk a évoqué l’immense potentiel de cette technologie : « Imaginez si Stephen Hawking pouvait communiquer plus vite qu’un dactylographe rapide ou un commissaire-priseur. C’est l’objectif. » Il a révélé que le premier produit s’appellerait « Télépathie », suggérant des possibilités presque inimaginables.

Ce développement suit de près l’appel lancé il y a quatre mois par Neuralink pour des volontaires humains prêts à tester son interface cérébrale informatique expérimentale N1. La première étude humaine de Neuralink, nommée PRIME (Precise Robotically Implanted Brain-Computer Interface), a attiré l’attention de personnes atteintes de tétraplégie, résultant d’une lésion de la moelle épinière cervicale ou de la sclérose latérale amyotrophique (SLA).

Neuralink a clarifié que lors de cette étude, un robot chirurgical serait utilisé pour implanter avec précision des « fils ultra-fins et flexibles » dans une région du cerveau qui contrôle l’intention de mouvement. Ils ont ajouté que l’implant, une fois en place, serait « cosmétiquement invisible » et conçu pour enregistrer et transmettre les signaux cérébraux à une application décodant l’intention de mouvement.

L’objectif principal de l’étude PRIME est double. D’une part, évaluer la sécurité de l’implant et l’efficacité du robot chirurgical. D’autre part, tester les capacités de l’interface, que Neuralink prétend permettre de contrôler des appareils électroniques par la pensée. Une perspective révolutionnaire : une personne paralysée pourrait, par exemple, manipuler son téléphone portable simplement en imaginant ses mouvements de main. Musk a même laissé entendre que cette technologie pourrait, à terme, conférer aux humains une « cognition surhumaine ».

Pour résumer les ambitions de Neuralink en ses propres mots : l’entreprise aspire à « créer une interface cérébrale généralisée pour restaurer l’autonomie des personnes ayant des besoins médicaux non satisfaits aujourd’hui et débloquer le potentiel humain de demain. »

Ce projet audacieux a reçu l’année dernière le feu vert de l’Administration américaine des aliments et médicaments pour réaliser son premier essai sur l’homme, suite à des tests réussis sur des animaux.

Fondée en 2016 par Musk et une équipe restreinte de scientifiques et d’ingénieurs, Neuralink n’est pas la seule entreprise à explorer ce domaine fascinant. Par exemple, BrainGate a déjà permis à un homme paralysé de communiquer ses pensées en convertissant son écriture imaginée en texte, prouvant ainsi la viabilité de cette technologie émergente.

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